© Docteur Roland NIEDERMANN 2024 - 2025
Dr Roland NIEDERMANN
I : La cellule, base de la croissance Depuis les travaux de Virchov, pathologiste au 19e siècle, tout étudiant en médecine a observé des cellules au microscope et sait distinguer une cellule saine d’une cellule cancéreuse. L’aspect de cette dernière est désorganisé, sa croissance ronge l’organisme jusqu’à sa mort prématurée. Contrairement aux tumeurs malignes mortelles, les cellules saines ont leur origine dans une seule cellule, résultat de la fusion du matériel génétique provenant à moitié de la mère et à moitié du père. Elles se divisent durant la phase de la croissance de l’organisme. Ensuite elles se renouvellent durant la vie, premiers garants de la santé. II : La matière inanimée ne croît pas En matière inanimée, aucun médecin n’a observé un processus identique, similaire ou comparable. Quel disciple d’Hippocrate a décrit la croissance, multiplication ou renouvellement per se de sa blouse, de son stéthoscope ou du pupitre de son cabinet ? Quelle revue scientifique, par ex. The Lancet a publié l’expérimentation médicale réussie prouvant la croissance, l’augmentation ou la multiplication d’une matière morte ? III : Mensonge inexcusable Il est par conséquent inexcusable que des médecins et des organisations médicales, voire le système de santé, adhèrent, se soumettent ou deviennent partisans de la science sociale « économie » tant qu’elle continue d’annoncer publiquement : grâce à nous, votre argent croît, votre épargne rapporte, nous faisons fructifier votre 2e pilier. À la différence des cellules vivantes, l’argent est matière morte. Ce métal obéit aux lois physiques et chimiques dont les sciences exactes ne nous apprennent pas que les atomes, sous-unités ou masse connaissent des mécanismes de multiplication, de renouvellement, de croissance. La preuve ultime se voit également sous le microscope et se sait depuis la nuit des temps: contrairement aux atomes d’argent ne disparaissant pas, les cellules avec leur ADN complexes, les organes sophistiqués et les corps de composition inimaginable meurent, se décomposent, disparaissent. Seul le matériel génétique survivra dans un nouvel être vivant adapté à la biosphère du moment, devenant un élément de l’arbre généalogique milliardaire. IV : « L’argent rapporte », une religion Il est alors inconcevable pour le disciple moderne d’Hippocrate qui a observé de ses yeux les tissus du corps avec des cellules saines ou cancéreuses, qui est témoin de leur croissance et leur mort en exerçant la médecine de famille, qu’il puisse adhérer à la fable des économistes de la « moisson miraculeuse ». Les économistes gèrent et comptabilisent l’argent, le centre de leur « science sociale » et ils n’aspirent pas à une science exacte; ainsi ils se trouvent proches des sciences sociales de la théologie, qui traitent aussi des événements miraculeux que nous dit le miracle de cana ( bing.com ); il faut rappeler ici, qu’un des plus éminents fondateurs de leur science fut le pasteur Adam Smith. Depuis Galilei, les sciences exactes se réfèrent aux matière, s’adonnant à une approche réaliste des phénomènes de l’univers, y inclus l’expérimentation et l’analyse, telle l’anatomie. Et la société doit se rendre compte que l’être humain dont la souffrance le conduit au médecin, attend de celui-ci du savoir et non du croire. Le médecin, professeur en médecine et académicien Jean Bernard l’a formulé ainsi: « L’honneur de la médecine et sa difficulté sont dans cette alliance du devoir de science et du devoir d’humanité ». V : Fraternité avant liberté Le droit humain atteste aux humains d’être libre et d’être doués de raison et de conscience et de respecter le devoir de fraternité. Il n’interdit pas la liberté de religion. Le Serment d’Hippocrate met au centre l’innocence, ce qui est devenue la devise médicale « Primum non nocere », un devoir. Le droit humain place un devoir à l’Art. 1, la liberté des croyances à l’article 18. La hiérarchie est claire. En adhérant aux libertés des économistes et à leur religion, le système de santé et ses prestataires s’inscrivent dans la hiérarchie inverse. Le système de santé « marché de la santé » est antiscientifique, car le marché appartient à l’ordre social économique et son argent, la médecine à l’ordre naturel des cellules, organes, corps et la symbiose de la matière vivante. Retour
UN SYSTÈME ANTISCIENTIFIQUE
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