© Docteur Roland NIEDERMANN 2024 - 2025
Dr Roland NIEDERMANN
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FMH À l’attention de la Présidente, Dre Yvonne Gilli Secrétariat général Elfenstrasse 18 Case postale CH-3000 Berne 16 Chêne-Bougeries, le 22 septembre 2025 (*1) La médecine enterre la démocratie libérale, la première étant universaliste, la deuxième tribaliste Priver le Dr Ignazio Cassis du titre de membre d’honneur de la FMH Chère Présidente de la FMH, chères Consœurs et chers Confrères, I : Constat préliminaire : Les médecins prêtant serment à la Déclaration de Genève sont censés savoir sa raison d’être par rapport au Serment de référence, celui d’Hippocrate. La participation idéelle et matérielle de médecins à des crimes contre l’humanité allant jusqu’aux génocides tel la Shoa il y a huit décades obligea l’Association médicale mondiale à tenir compte de l’histoire tragique de la médecine en reformulant l’engagement des médecins. La pendaison de quelques médecins et membres du système de santé à la fin du procès de Nuremberg contre des médecins ayant trahi le Serment initial pour servir un régime criminel démontre l’enjeu en question. L’engagement universaliste des médecins se trouve depuis lors inscrit dans la ligne une de ladite Déclaration. En revanche, sa ligne cinq énumère une dizaine de domaines dans lesquels des médecins ont participé aux crimes contre l’humanité allant jusqu’aux génocides. Dans ce contexte historique de l’antithèse entre une médecine universaliste et humaine versus une médecine au service de discriminations tribales incompatibles avec la liberté, la santé et la vie de tous les êtres humains, des discriminations inscrites textuellement dans notre Déclaration, il est incompréhensible, primo, que le Docteur I. Cassis, déclaré membre d’honneur de la FMH en 2017, n’ait pas renoncé à son titre par sa propre initiative au moment plusieurs organisations de médecins et d’aide humanitaire ont alerté le monde politique des signes de crimes contre l’humanité voire d’un génocide en voie d’être perpétré contre des êtres humains de l’ethnie palestinienne par la démocratie d’Israël. Secundo, lorsque plusieurs organisations de médecins en Suisse, donc en accord avec des organisations internationales ayant posé le même diagnostic, ont adressé publiquement leurs revendications à leur Confrère, les instances directrices de la FMH auraient évaluer la justification de maintenir la faveur d’un titre de membre d’honneur au politicien niant ce diagnostic médical, un titre engageant l’ensemble de ses membres. II : Israël a commis un génocide, déclare une Commission d’enquête Il y a une semaine , la Commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU sur le territoire palestinien occupé par Israël déclare : « Israël a commis un génocide à l’égard des Palestiniens dans le cadre de la guerre menée à Gaza en riposte aux attaques sanglantes du Hamas le 7 octobre 2023 ». *(2) La demande du soussigné tient compte du paragraphe final du communiqué : « La communauté internationale ne peut rester silencieuse face à la campagne génocidaire lancée par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. Lorsque des signes et des preuves évidents de génocide apparaissent, l’absence d’action pour y mettre fin équivaut à de la complicité. » Toute personne vivant en Suisse se trouve confrontée à la politique du gouvernement consistant à livrer sans interruption des armes et d’autres soutiens idéologiques et matériels à Israël. Il s’agit d’un soutien délibérément unilatéral tant que les Palestiniens en restent privés. Ainsi la Suisse contribue à scinder l’humanité indivisible en un peuple digne d’être soutenu par la Suisse face à un autre indigne de recevoir les aides humanitaires et sanitaires élémentaires et la reconnaissance internationale. Or, « servir l’humanité » veut dire que les médecins sont les premiers à savoir qu’aucun enfant, femme ou homme palestinien ou israélien ne peut être privé de son appartenance à notre humanité commune, car elle est innée à nous tous. Priver un tel être de sa liberté, de sa santé ou de sa vie équivaut à la négation de notre humanité ! Car cette humanité englobe l’ensemble des êtres humains composés de cellules et de gènes, éléments vitaux et première référence de la médecine. Par conséquent, il incombe à la compétence des médecins de diagnostiquer un génocide. III : L’enjeu Le soussigné a participé devant le Palais fédéral à Berne à la « Grève de la faim » *(3) dans le but de témoigner publiquement notre solidarité de médecins et d’autres personnes, faisant partie du système de santé, avec les quelques 1'600 médecins, infirmières et infirmiers et autres personnes tuées dans leur mission sanitaire d’apporter les soins élémentaires à des êtres humains blessés, malades et en danger de mort par la guerre et la famine. Les armes de leur mort anthropogène étaient utilisées par les mains de qui ? Quant aux dizaines de milliers de morts en Palestine, il s’agit d’une armée commandée par une démocratie visant « la victoire totale » de sa guerre dont fait partie non seulement le meurtre de médecins et de soignants mais aussi le bombardement d’hôpitaux, l’utilisation de la famine comme arme et l’annexion de territoires palestiniens par le déplacement de frontières en sa faveur. Or, plus de trois quarts des pays du monde reconnaissant aux Palestiniens le droit à la terre, refusé par le chef de la diplomatie suisse. Les représentants de la profession médicale et leurs organisations ne peuvent rester silencieux face à la mise à mort de ses membres respectivement de ce qu’ils représentent : la déontologie médicale et le droit international. En leur qualité de médecins en vie, ils sont les témoins du génocide, qualité physiquement anéantie par leur assassinat ou la menace d’assassinat. Pour un médecin, il est impossible de nier ces faits. Par conséquent, la réduction du nombre de médecins et d’autres personnes touche en premier l’aide sanitaire aux êtres humains en détresse et aggrave leurs conditions de vie et de survie décrites comme « catastrophiques » et « inhumaines ». D’autre part, ces mêmes actes mortels les empêcheront de remplir leur rôle de témoins dans le futur procès consacré aux crimes contre l’humanité et le génocide contre les Palestiniens en tant que partie inaliénable de l’humanité, respectivement celles commises dans les actes contre des Israéliens le 7 octobre 2023. Un État signataire du droit international dont font partie les Conventions de Genève, mais aussi les Accords de Paris, montre publiquement sa position face aux règles propres à la civilisation du XXIème siècle. Car des journalistes et leurs associations s’élèvent contre des actions analogues à leur encontre, également des témoins actuels et futurs. La signature des Accords de Paris par la Suisse et par Israël implique clairement leur engagement mutuel à respecter les connaissances scientifiques, aussi médicales. Les deux démocraties y reconnaissent également les droits de l’homme, le droit à la santé, le droit des enfants*(4) et le droit international. Or, avant de soigner (partie thérapeutique de l’activité médicale), les médecins ne posent pas seulement des diagnostics indispensables pour un traitement adéquat et efficace, mais ils doivent analyser et documenter la causalité des blessures, des maladies et des morts, par exemple celles causées par la famine anthropogène. *( 5). Par conséquent, il nous incombe le refus d’être au service de la guerre, d’une économie ou d’une religion violant la civilisation des droits humains. Le soussigné plaide pour le droit humain à une mort naturelle. Une démocratie utilisant la violence, surtout dans les crimes de guerre et dans le génocide, nie ce droit en attribuant à sa tribu le droit du plus fort pour priver une autre tribu ou ethnie, partiellement ou globalement, du droit d’exister. IV : Le corps médical suisse face à l’enjeu La Déclaration de Genève engage les médecins à respecter l’obligation suivante : « Je perpétuerai l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale » ce qu’ils confirment à la fin de la déclaration : « Je fais ces promesses sur mon honneur, solennellement, librement . » D’où ma question simple adressée publiquement à la Présidente de la FMH, la Docteure Yvonne GILLI, et au comité central de la FMH : Face à cette constellation, est-ce que vous placez l’honneur de la profession médicale dans les médecins fidèles à leur engagement de servir l’humanité ou au chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE, cf. annexe E) ? Pour terminer, le soussigné rappelle à la FMH la constellation analogue qu’elle est censée de connaître : En 2024, l’Université de Genève, dont sa Faculté de médecine, débaptisa l’un de ses bâtiments du nom du médecin et premier recteur, Carl Vogt. En invoquant ses valeurs, cette institution rompit son lien séculaire et favorable au médecin Carl Vogt, un « scientifique » responsable de l’élaboration de théories raciales et sexistes. Le Serment d’Hippocrate ayant servi de modèle à la Déclaration de Genève tient compte de la dualité décrite : « Si   je   remplis   ce   serment sans   l'enfreindre,   qu'il   me   soit   donné   de   jouir   heureusement   de   la   vie   et   de   ma   profession,   honoré   à   jamais   des   hommes   ;   si   je   le   viole   et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire ! » En me référant ainsi aux nobles traditions de notre profession et à notre responsabilité devant l’humanité, je vous remercie de bien vouloir prendre note de ma demande. Recevez, Chère Présidente, chères Consœurs et chers Confrères du Comité central, mes salutations confraternelles Dr Roland Niedermann, médecine interne générale FMH Annexes: A)°   Soutenir   la   guerre   des   esclavagistes   :   Le   docteur   en   médecine,   diplômé   à   Munich   en   1830,   le   Neuchâtelois   Louis Agassis   devint   Professeur   à   Harvard-University.   Il est   connu   pour   son   engagement   en   faveur   des   sudistes   dans   la   guerre   de   Sécession   aux   États-Unis   d’Amérique.   Il   soutenait   idéellement   et   matériellement   leur   but,   à savoir le maintien de leur marché lucratif des esclaves garanti par la démocratie américaine depuis 1776. La   position   de   la   Suisse   à   l’époque,   elle   aussi,   fut   favorable   à   l’esclavage   dont   témoigne   une   prise   de   position   du   gouvernement   de   la   jeune   démocratie   en   1864   :   Le Conseil fédéral affirma que l’expropriation des esclavagistes n’est pas compatible avec ses valeurs de moralité et de justice. En   revanche,   la   défaite   des   sudistes   rangeait   la   plus   vieille   démocratie   du   monde   parmi   les   derniers   pays   européens   à   défendre   ce   crime   contre   l’humanité.   Elle   l’abolit en 1869, désavouant le Professeur en glaciologie à Harvard. Sous   le   titre   «   Un   prof   de   Harvard   très   influent   »   le   Musée   national   suisse   à   Zurich   le   présente   de   la   manière   suivante   :   «   Dans   sa   théorie   de   la   hiérarchie   des   «   races   », l’humanité   se   divise   selon   un   ordre   bien   défini,   la   «   race   blanche   »   étant   selon   lui   supérieure   à   la   «   race   noire   ». Agassiz   rejette   le   «   mélange   des   races   »   :   il   considère les   personnes   «   métisses   »   comme   inférieures   et   veut   obliger   l’État   américain   à   appliquer   un   principe   de   ségrégation   raciale   et   spatiale   et   à   accélérer   la   disparition   des personnes « métisses ». » Des   théories   et   publications   d’Agassiz,   défendues   par   d’autres   médecins   ont   dominé   la   jurisprudence   américaine   jusqu’en   1964.   Enfin,   les   lois   américaines   de ségrégation   raciale   ont   été   abolies   quelques   vingt   ans   après   les   Procès   de   Nuremberg   et   après   les   deux   Déclarations   de   1948,   celle,   médicale,   de   Genève   et   l’autre connue sous le nom de Déclaration universelle des droits de l’homme. Cf. Déclaration de Genève, ligne cinq, les termes : « origine ethnique ; race ; statut social ». B) Un médecins théoricien des races : Le docteur en médecine et fils d’un professeur à la faculté médicale de l’Université de Berne, le Dr Carl Vogt, conseiller national libéral et premier recteur de l’Université de Genève développa dans son œuvre « Leçons   sur   l'homme   :   sa   place   dans   la   création   et   dans   l'histoire   de   la   terre   »   sa théorie des races. En   2024,   l’université   de   Genève   communique   les   raisons   de   débaptiser   son   bâtiment   universitaire   ayant   honoré   ledit   médecin   :   «   Anciennement   Uni   Carl   Vogt   (titre)   - Savant   naturaliste   allemand,   réfugié   en   Suisse   en   1839   en   raison   de   son   militantisme   en   faveur   de   la   cause   démocratique   et   des   libertés,   Carl   Vogt   a   joué   un   rôle déterminant   dans   la   modernisation   de   l’Université   de   Genève,   dont   il   fut   recteur.   S’inscrivant   dans   la   pensée   occidentale   dominante   à   son   époque,   il   a   par   ailleurs soutenu dans ses travaux scientifiques des thèses erronées sur une supposée hiérarchie des races et des sexes. L’Université   de   Genève   a   décidé   de   modifier   le   nom   du   bâtiment   inauguré   en   2015   dans   le   cadre   d’une   réflexion   sur   les   figurations   historiques   dans   l’espace   public.   À travers   cette   décision,   l’institution   reconnaît   qu’une   partie   de   l’héritage   de   Carl   Vogt   est   en   désaccord   avec   ses   valeurs   actuelles.   Plus   largement,   l’université   appelle   à porter un regard critique et nuancé sur l’histoire des savoirs. Janvier 2023 » Ici   le   médecin   s’adressant   à   la   FMH   rappelle   la   devise   médicale   «   Primum   non   nocere   »   qui   se   réfère   au   terme   «   innocence   »   au   centre   du   serment   d’origine,   celui d’Hippocrate.   Cet   héritage   culturel   de   vingt-cinq   siècles   de   médecine   sert   de   référence   aux   disciples   de   la   médecine   scientifique   et   humaine.   Toute   théorie   concernant l’être   humain,   la   vie   et   la   santé   se   mesure   à   ces   valeurs   connues   de   chaque   faculté   de   médecine   et,   partant,   de   chaque   université.   Aucun   tribalisme   économique, politique   ou   religieux   prônant   la   supériorité   ou   l’élection   divine   de   certains   êtres   humains   face   à   d’autres   déclarés   «   inférieurs   »   et   traités   selon   cette   discrimination   n’est digne d’une université ou d’un pays respectant les droits de l’homme. Cf. Déclaration de Genève, ligne cinq : « race, gendre ». C)°Des   médecins   suisses   bafouent   les   valeurs   de   la   Croix-Rouge   :   Le   docteur   en   médecine   Eugen   Bircher,   chef   de   l’Hôpital   cantonal   d’Aarau,   conseiller   national   et divisionnaire   dans   l’armée   suisse   siégea   également   à   la   direction   de   la   Croix   Rouge   suisse.   En   portant   tel   un   signe   identitaire   la   même   Croix   que   la   Suisse,   cette organisation   fondée   sur   la   devise   «   Tutti   fratelli   »,   constate   dans   la   présentation   de   son   histoire   que   le   Conseiller   fédéral   approuva   plusieurs   missions   médicales   sur   le front   de   l’est   allemand-russe   entre   1941   et   1943   patronnées   par   elle,   mais   initiées   politiquement   et   diplomatiquement   par   le   Ministre   Hans   Fröhlicher   et   le   divisionnaire Eugen Bircher, les deux connus comme germanophiles pendant le temps de la Deuxième Guerre mondiale. La   Croix   rouge   de   l’après-guerre,   libre   de   témoigner,   relate   que   ces   missions   mettaient   en   cause   le   principe   de   neutralité   et   faisaient   outrage   aux   valeurs   les   plus fondamentales   de   la   Croix-Rouge.   Ses   critiques   dénoncent   une   instrumentalisation   de   l’humanitaire,   formulée   dans   les   deux   sous-titres.   Le   premier   «   Le   musellement des   principes   humanitaires   de   la   Croix-Rouge   »   est   suivi   par   le   deuxième   :   «   La   loi   du   silence   ».   Car   la   Suisse   officielle   imposa aux membres le silence en leur interdisant de parler de leurs observations faites pendant les missions dans la zone de la guerre l’Allemagne nazie testa l’efficacité des procédures militaires pour exterminer dans le plus bref délai le plus grand nombre d’êtres humains dont la vie fut classée « dénuée de valeur d’être vécue ». Le résultat est connu : les militaires allemands dans des unités spéciales visaient en premier les Juifs dont la fin est connue sous le nom de Shoa. Il faut mentionner ici le pire massacre génocidaire commis au front de l’est à Babi Yar en septembre 1941, contemporain aux dites missions. Après la guerre, le médecin et membre de la FMH Eugen Bircher combattait le droit de vote des femmes même après l’adhésion de la faîtière des médecins à la Déclaration de Genève qui place la discrimination des femmes dans la ligne cinq. Le médecin E. Bircher fut alors Conseiller national dans la fraction BGB. Voici le début de son plaidoyer : « La femme, ce coup de théâtre de la nature […] se trouve plus proche de l’enfant que de l’homme dans son développement anatomique et historique ». Son « diagnostic » nie la théorie cellulaire de Virchow et rejoint la position de Carl Vogt lorsque ce dernier écrit dans son livre phare que la cellule, l’élément vital en chaque être humain, « est une notion abstraite ». Cf. Déclaration de Genève, ligne cinq, les termes « nation, origine ethnique ; race ; gendre ». D) Des chirurgiens pratiquent l’eugénisme : Sous le titre « Stricte séparation « des races » », le Musée national suisse présente un professeur universitaire et directeur d’une clinique zurichoise à renommée mondiale : « Le médecin Auguste Forel (1848-1931) défend les conceptions de l’eugénisme et soutient la préservation et la promotion de l’homogénéité de la race blanche. Ses idées eugéniques et racistes se reflètent dans le discours suisse des sciences naturelles qui justifie les prétentions de supériorité coloniales » (Vignette présentée lors de l’exposition « kolonial » en 2024, affirmant qu’« en Suisse, la théorie raciale et l’eugénisme sont encore sporadiquement pratiqué jusque dans les années 1960. » En revanche, « vers 1900, les universités de Zurich et Genève se hissent au rang de centres internationaux pour « l’anthropologie raciale ». Les « chercheurs en morphologie raciale » mesurent les crânes de personnes provenant du monde entier et les subdivisent en « races ». » Cf. Déclaration de Genève, ligne cinq, les termes « race ; statut social ». E) Le membre d’honneur et les crimes contre l’humanité Le   6   décembre   2017,   le   président   américain   Donald   Trump   déclare   que   les   États-Unis   reconnaissent   Jérusalem   comme   capitale   d'Israël.   Violant   délibérément   le   droit international, les USA transfèrent leur ambassade de Tel Aviv à la ville partagée entre les Israéliens et les Palestiniens en date du 14 mai 2018. Trois   jours   après,   le   17   mai   2018,   le   membre   d’honneur   de   la   FMH,   en   sa   fonction   de   Conseiller   fédéral   engagé   dans   un   voyage   dans   la   région   en   conflit,   déclare   que l’UNRWA   représente   un   obstacle   à   la   paix   là   où   elle   déploie   ses   activités   alimentaires,   scolaires,   sanitaires,   etc.   en   faveur   de   la   population   palestinienne   dont   la   vie,   la santé, l’intégrité physique et psychique sont protégés selon le droit international et les Conventions de Genève. Le   docteur   Cassis   conclue   que   cette   organisation   (l’UNRWA)   maintiendrait   parmi   les   Palestiniens   le   rêve   d’un   droit   de   retour   parmi   les   populations   et   éterniserait   le conflit entre les Israéliens et les Palestiniens. La   délégitimation   de   l’organisation   en   question   par   la   Suisse,   puis   son   interdiction   par   décision   démocratique   en   Israël,   enlèvent   à   la   population   palestinienne   une   des protections   internationales   liées   au   statut   social   de   réfugié.   Les   futurs   procès   traiteront   les   liens   possibles   entre   la   privation   dudit   statut   de   réfugié   à   une   ethnie   et   le développement d’une grave crise humanitaire avec probable génocide auxquels l’humanité est confrontée en ce moment. Cf. Déclaration de Genève ligne cinq : « statut social, ethnie, religion » *(1) Date symbolique : 158 pays sur 193 membres de l’ONU reconnaissant la Palestine comme État. Dans ce qui apparaît comme un vote démocratique dans la communauté internationale, la plus vieille démocratie du monde sous le chef du Département fédéral des affaires étrangères se range honteusement parmi les 35 adversaires. *(2) Israël commet un génocide à Gaza, affirme une commission d’enquête de l’ONU | ONU Info *(3) shwag.ch Quant aux détails de l’analyse des faits, quant à la documentation et aux revendications qui en résultent pour les SWISS HEALTHCAR WORKERS AGAINST GENOCIDE, cf. non seulement le site shwag.ch, mais aussi ses liens confraternels avec des organisations de médecins actifs depuis de longues années, probablement des décennies dans les territoires occupés par Israël. En font partie en premier les « Médecins sans frontières », les « Médecins du monde », mais aussi les « Physicians for Human Rights » en Israël pour nommer que les plus importantes. *(4) Paragraphe 10 des Accords de Paris *(5) « Je prends l’engagement solennel de consacrer ma vie au service de l’humanité », première ligne de la Déclaration de Genève, remplaçant, après la pendaison des médecins et d’autres membres du système de santé allemands, le Serment d’Hippocrate manifestement incapable d’empêcher l’abus des activités sanitaires et de sa science en faveur d’intérêts tribaux.
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