ACCUSATION: LA LISTE

AMIANTE Une maladie nouvelle Vieille de presque quatre milliards d’année, la SYMBIOSE, caractéristique centrale de la vie 1 , ignore l’amiante. La bipédie des humains avait « libéré » leurs membres supérieurs, et il y en avait qui commencèrent à les utiliser comme instruments pour ouvrir la terre et d’en extraire des matières mortes, dont l’amiante. Ainsi, tel un Dieu, l’homme a utilisé sa dextérité et son « génie créationniste aveugle » pour répandre la matière toxique dans sa propre biosphère, à l’instar de son médicament miracle contre les insomnies, le Thalidomide: symbole du progrès, de richesse, prospérité, donc de sa supériorité par rapport aux autres êtres. Les Romains étaient les premiers à nous laisser des traces de leur observation que leurs esclaves 2 perdaient la santé dans les mines d’amiante. La médecine a mis deux millénaires pour comprendre que la liberté d’utiliser l’amiante répand des microfibres minérales d’une telle finesse qu’elles sont suspendues dans l’air à l’instar des minuscules gouttelettes d’eau. Contrairement à cet élément favorable à la biosphère, l’amiante agit comme un corps étranger. En effet, l’organisme ne dispose d’aucune barrière dite naturelle qui serait en mesure d’empêcher l’entrée des microfibres d’amiante au fond des poumons, dans la circulation et finalement dans les organes. Leurs tissus repèrent les agresseurs et se défendent contre l’amiante, chaque tissu à sa manière. D’abord les poumons, les plus exposés, perdent leur fonction, l’humain subit le souffle court qui peut finir en mort par asphyxie. Il y a aussi la perturbation de la réplication des gènes de l’ADN lors du renouvellement cellulaire 3 . Dès ce moment, des cellules peuvent devenir cancéreuses et se renouveler aux dépens des autres jusqu’à la mort de l’organisme: mésothéliome, cancer du poumon. (cf. SUVA, son site « amiante »: SUVA ). Une maladie anthropogène La vie évolue depuis des milliards d’années sans ces maladies. C’est l’homme qui a importé l’amiante dans la biosphère pour en faire son affaire d’or en exploitant les qualités extraordinaires de ce minéral: technique, industrie, marchés, prospérité. Epidémie industrielle mortelle, interdiction de l’amiante, « gueule de bois » Le développement économique « miraculeux » de l’après-guerre allait de pair avec une utilisation croissante de l’amiante dans l’industrie et le bâtiment. Mais la santé publique fut de plus en plus sollicitée par les pathologies survenant à l’exposition de cette matière « miracle » et des centaines de milliers de morts prématurées, évitables, mais pas évitées, ont influencé les démocraties à interdire l’utilisation de l’amiante chez elles. Depuis 1990, de nombreuses lois règlent le désamiantage, une affaire publique, coûteuse des nantis, une sorte de nettoyage collectif comme une gueule de bois après une soirée bien arrosée. Le génie de produire des maladies : la liste s’allonge La liste des produits « miracles », porteurs de progrès, de richesse, d’affaires lucratives et de places de travail, de croissance et des marchés de la prospérité, mais finalement interdits pour cause sanitaire s’allonge et mérite de l’attention du point de vue sanitaire et humain: la liberté des êtres humains. Et sous « DESONNEUR DE LA MEDECINE », plusieurs blogs y relatifs traiteront « cette alliance du devoir de science et du devoir d’humanité » qui font l’essence de la médecine et son honneur. Retour